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Logiciel éducatif SILVA NUMERICA

Simuler l’évolution d’un écosystème forestier

Logo du projet Silva Numerica

Niveaux

Collégiens, lycéens, apprentis et stagiaires de la formation adulte, professionnels de la filière, interprofession voire membres de la société civile

Action/Projet associé(e)

Contact

Simon CAMBAY

 

 

 

© Vidéo YouTube : Logiciel éducatif SILVA NUMERICA

Présentation

Le logiciel SILVA NUMERICA vise à mieux faire connaître l’évolution d’un écosystème forestier particulier en fonction des actions décidées (plantation, abattage, implantation aire de pique-nique, etc.) et sensibiliser ainsi aux conséquences en simulant l’évolution dans le temps. Le logiciel offre la possibilité aux apprenants de visualiser leur pratique et d’en analyser les conséquences dans un écosystème forestier.

Pour agrémenter cette plateforme, différents outils ont été développés par l’institut Image de Chalon-sur-Saône, centre de recherche rattaché au Arts et Métiers de Cluny et Shine Research, start-up de développement graphique pour les jeux vidéos située à Besançon.

Outil principal pédagogique (interface utilisateur) :

  • Silva Numerica : un logiciel de visualisation 3D et d’exploitation des fichiers ressources issues de PRIMAL et l’éditeur de scénario — Développé par l’entreprise Shine Reseach.

Outils ressources associés :

  • PRIMAL : une application de création de parcelle, sur laquelle les paramètres (âges des arbres, essences présente, densité…) peuvent être définis et intégrés dans le simulateur — Développée par l’Institut Image.
  • Editeur de scénario : une interface de création de scénarios et de questions au sein de laquelle un système de notation a été intégré et où il est possible de définir et gérer les séquences dans lesquelles les questions apparaîtront — Développée par l’entreprise Shine Research.

Les trois outils ont été conçus et améliorés tout au long du projet à partir de cahier des charges issues des concertations et des sessions de test associant des enseignants, des chercheurs, des ingénieurs de formation et les développeurs.
Les orientations stratégiques et les choix techniques ont été validés dans les instances de concertations collectives en comité de pilotage et comité d’orientation pluriannuels.

Quelques images du logiciel :

Disponibilité

Actuellement, l’outil est à destination des apprenants et enseignants de l’Éducation Nationale et du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. À terme, il est envisagé que Silva Numerica soit disponible auprès des professionnels et du grand public. À ce stade du projet, le mode d’accès aux outils est gratuit mais devra évoluer sur un modèle économique de licences payantes.

Support d’utilisation nécessaire : Ordinateur de type gaming
Caractéristiques de configuration requises :

  • Processeur : Intel Core i5 -Minimum 3.2 GHZ
  • 8 Go de mémoire RAM Cadencée 3000 MHZ
  • Carte Graphique = GTx 1060
  • HP 705 G4,  8Go de RAM
  • Carte Vidéo Sapphire PULSE Radeon RX 550 2GD5
  • Système d’exploitation : Microsoft Windows
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Projet SILVA NUMERICA

Développer de nouvelles stratégies pour penser, agir et se comporter avec le vivant à travers l’immersion dans une forêt virtuelle

Silva Numerica est une plateforme numérique éducative simulant un environnement forestier de réalité virtuelle. Cette plateforme répond aux enjeux des programmes éducatifs et d’enseignements de la filière générale et forestière, tout en traitant des questions sociales qui constituent toujours un défi à relever pour les établissements de formation afin de parfaire l’éducation des apprenants à l’environnement et au développement durable.
Grâce à la réalité virtuelle, les apprenants sont plongés dans une situation (de travail, de sensibilisation, d’apprentissage) basée sur l’importance des apports multifonctionnels de la forêt. Cette immersion, dans une forêt virtuelle, vise à développer de nouvelles stratégies pour penser, agir, se comporter voire même travailler avec le vivant. Une première version du prototype est disponible depuis septembre 2020, elle a permis de réaliser des tests et expérimentations dans les établissements partenaires et de réaliser des présentations auprès d’établissements de formation : en région pour les collèges et lycées et hors région pour les établissements forestiers. L’expérience acquise avec l’appui des laboratoires de recherches et de l’ingénieur pédagogique ainsi que l’utilisation de cet outil numérique au cours du processus de conception a contribué à la pertinence et l’efficience de l’outil pédagogique en prévision d’une version 2 disponible courant de l’automne 2021.

© Vidéo YouTube : SILVANUMERICA

Responsable projet :
Marie GUIOT
Coordinateur projet :
Simon CAMBAY

Quelques chiffres

Académies de Besançon et Dijon

1 322 K€ de subventions

2 collèges
2 lycées professionnels
503
élèves

Carte de France indiquant les départements impliqués dans le projet. Description détaillée ci-dessous.

Résultats obtenus

Cette collaboration entre les différents partenaires a permis d’atteindre la visée du projet qui était de mettre en place l’élaboration, l’expérimentation et l’évaluation d’un système d’enseignement et de formation en s’appuyant sur la plateforme de réalité d’un environnement forestier.     
En effet, une première version a été livrée en septembre 2020, et différentes actions se sont articulées autour de ce prototype. Tout d’abord, Silva Numerica a été expérimenté par 503 élèves de 4 établissements. Pour pouvoir faire ces expérimentations, une quinzaine de scénarios ont pu être testés et validés sur 3 modules : Sylvicole et gestion forestière, Gestion d’écosystème et Organisation de chantier.  
Parallèlement, 17 présentations de la plateforme ont été réalisées pour 14 établissements scolaires.  La seconde version de la plateforme engendre de nouvelles perspectives de déploiement et de formation ainsi que de nouvelles réflexions sur le développement et l’évolution du logiciel. 

Préconisations

Ce simulateur permet de concevoir des séquences pédagogiques adaptées aux pratiques de chaque enseignant. Il sert d’outil de conduite d’atelier complémentaire au programme des Sciences de la Vie et de la Terre dans tous les niveaux de l’enseignement général. Pour les filières professionnelles et agricoles, il sert d’outil de soutien pour les différentes formations en lien avec la sylviculture, biologie-écologie ou la filière forestière. Silva Numerica offre la possibilité aux apprenants de visualiser leurs pratiques et d’en analyser les conséquences. Le développement numérique utilisé pour réaliser ce prototype s’est appuyé sur des relevés professionnels d’endrométrie. Une simplification du modèle a été choisie afin de répondre aux besoins pédagogiques. Il permet une sensibilisation accrue des apprenants à la durabilité des écosystèmes forestiers et à leur rôle dans la régulation des cycles biogéochimiques.

Prolongements du projet

Le groupe projet souhaite un déploiement national via une plateforme numérique avec l’appui du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, à travers sa Direction Générale de l’Enseignement et de la Recherche, ainsi que l’Inspection de l’Enseignement Agricole. Ce déploiement sera accompagné d’un plan de formation des enseignants et de la constitution d’un réseau d’enseignants, de formateurs appuyés par l’équipe projet. Pour le Ministère de l’Education Nationale, l’appui passera par l’inspection et la Délégation Régionale au Numérique Educatif. Il s’agira de permettre son déploiement régional, national et son utilisation pour répondre aux objectifs de sensibilisation, communication, formation, animation et développement. En complément de ces actions, un accompagnement des tiers lieux va être mis en place pour disposer de plateformes et simulations numériques auprès des filières forêt et viticulture.  
Concernant le développement numérique de la plateforme, une adaptation de l’architecture numérique et du serveur central avec une interface de programmation applicative, donnera lieu à un prototype amélioré (version 3) qui facilitera les usages et réglementera la diffusion.

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Logiciel éducatif GraphoGame

Apprentissage ludique des relations graphèmes-phonèmes

Logo de l'application GraphoGame

Niveaux

CP, CE1, enfants dyslexiques (7 à 12 ans)

Action/Projet associé(e)

Présentation

Créé en Finlande il y a plus d’une dizaine d’années, GraphoGame a été adapté en français par notre équipe. Le principe du jeu repose sur une présentation simultanée oral-écrit : l’élève, équipé d’un casque, entend dans un premier temps des mots inventés ou de vrais mots courts (par exemple, « fou ») et voit plusieurs items écrits (« fou », « zou », « pou »), sa tâche étant de choisir celui qui correspond au mot qu’il a entendu. S’il donne la bonne réponse, il passe à l’essai suivant ; en revanche, s’il se trompe, il réentend le même mot mais seule la bonne réponse écrite est alors visible. Cette présentation oral-écrit simultanée permet d’apprendre de façon systématique les relations graphème-phonème, la répétition massive facilitant l’automatisation de ce processus nécessaire pour la reconnaissance précise, et très rapide, des mots écrits.

L’adaptation française de GraphoGame tient compte des caractéristiques de l’orthographe de cette langue. Elle repose sur une base de données (Manulex-Morpho, voir Peereman et Sprenger-Charolles, 2018), qui recense l’ensemble des formes lexicales contenues dans 54 manuels scolaires de primaire (~2 000 000). Cette base fournit la fréquence et la consistance des correspondances graphème-phonème (CGP) en prenant aussi en compte la morphologie (flexions nominales et verbales et lettres dérivationnelles de fin de mots). La progression proposée repose sur la fréquence et la consistance des CGP (les plus fréquentes et les plus stables sont présentés en premier). Les marques de flexions et les supports de dérivations sont introduits plus tard dans le jeu. La progression « optimale » se découpe en plusieurs séquences de difficulté croissante. Chaque séquence (de 20 à 30 minutes) est composée d’une dizaine de niveaux présentés sous forme d’un mini-jeu qui dure environ 2 à 3 minutes. Une version intégrale du logiciel a été dévéloppée en partenariat avec l’entreprise GraphoGame.

Une expérimentation a été réalisée pendant 2 ans, chaque année dans 36 classes de CP en REP+ à Marseille. Les résultats montrent que les élèves ayant suivi l’entraînement en lecture avec GraphoGame ont eu de meilleurs résultats aux tâches essentielles à l’apprentissage de la lecture (décodage, conscience phonologique et reconnaissance de mots) que les élèves ayant suivi un entraînement numérique en mathématiques.

Captures d’écran illustrant différents mini-jeux  :

Capture d'écran illustrant différents mini-jeux proposés dans l'application. Description détaillée ci-dessous.
(d) Illustrations des mini-jeux de type « Jeu classique » (en haut à gauche), « Distracteurs définis » (en haut à droite et en bas à gauche) et « Formation des mots » (en bas à droite)

Disponibilité

GraphoGame est disponible sur GooglePlay et Apple Store (voir www.grapholearn.fr).

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Projet LEMON

LEcture Mathématiques Outils Numériques

L’objectif du projet était de développer une version française du jeu sérieux finlandais GraphoGame et de tester son efficacité à grande échelle sur des élèves scolarisés dans des écoles REP+. Les résultats montrent que les élèves ayant suivi l’entraînement en lecture avec GraphoGame ont eu de meilleurs résultats aux tâches essentielles à l’apprentissage de la lecture (décodage, conscience phonologique et reconnaissance de mots) que les élèves ayant suivi un entrainement numérique en mathématiques. GraphoGame est gratuitement disponible sur Apple Store et Google Play.

© Vidéo YouTube : Projet LEMON

Responsable projet :
Johannes ZIEGLER
Coordinateur projet :
Jean-Patrice ALBRAND

Quelques chiffres

Académie d’Aix-Marseille

763 K€ de subventions

15 écoles
1 800
élèves

Carte de France indiquant les départements impliqués dans le projet. Description détaillée ci-dessous.

Résultats obtenus

La première étude de validation randomisée et contrôlée a été effectuée auprès d’enfants de CP et CE1 à risques de dyslexie. Cette étude a permis de constater une progression en lecture plus importante après l’entraînement GraphoGame qu’après un entraînement non-informatisé ou un entraînement mathématique informatisé. Une seconde expérimentation à grande échelle sur mille élèves de CP a montré que les élèves ayant suivi l’entraînement en lecture avec GraphoGame ont eu de meilleurs résultats aux tâches essentielles à l’apprentissage de la lecture (décodage, conscience phonologique et reconnaissance de mots) que les élèves ayant suivi un entraînement numérique en mathématiques. Cependant, nos résultats montrent aussi l’importance de la prise en compte du niveau initial de l’élève (les meilleurs progrès sont obtenus pour les élèves les plus faibles) et l’engagement dans le jeu reflétant la persévérance et la motivation de l’élève. 

Préconisations

GraphoGame permet un entraînement intense et structuré des premières étapes de la lecture (identification des mots) et de son automatisation. Il permet aux enseignants de mettre en place un entrainement individualisé notamment (en classe ou APC) notamment pour les enfants qui ne connaissent pas encore toutes les lettres ou qui ont des difficultés de décodage et de conscience phonémique dans les évaluations nationales (mi-CP et CE1). Il était primordial que GraphoGame soit utilisé comme un outil d’aide à l’apprentissage de la lecture, en plus du travail sur l’enseignement explicite par le professeur des correspondances graphophonologiques et sur la compréhension. En effet, le logiciel ne permet pas un travail de lecture à voix haute et ne possède pas d’exercices ciblés sur la compréhension. Le logiciel permet de doubler ou tripler le temps où l’élève est engagé dans le code mais il ne remplace pas toutes les autres activités essentielles et nécessaires à la compréhension en lecture (vocabulaire, compréhension orale etc.).

Prolongements du projet

GraphoGame français est actuellement utilisé dans d’autres projets comme le projet Fluence à Mayotte (Laboratoire de Psychologie et Neurocognition, Université Grenoble Alpes) dont l’objectif est le développement et la validation de dispositifs numériques innovants, utilisés comme outils pédagogiques au sein de la classe. Il est aussi utilisé dans une étude randomisée contrôlée auprès d’enfants dyslexiques (Laboratoire Anthropologie, Psychologie Cliniques Cognitives et Sociales, Université Nice Sophia Antipolis). Tous les projets autour de GraphoGame visent à tester son efficacité en compléments des activités réalisées au sein de la classe ou chez un orthophoniste.

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Closure Flexibility Test (Concealed Figures) Form A

Un test psychométrique pour mesurer la capacité à reconnaître mentalement une forme en 2D intriquée dans un motif complexe — Traduction du test d’évaluation sur papier de Thurstone et Jeffrey (1956)

Logo du projet EXAPP3D, expérimenter l’apprentissage par problèmes et projets via la conception 3D

Niveaux

Adultes, post-baccalauréat

Action/Projet associé(e)

Contact

Présentation

L’objectif de ce test psychométrique est de mesurer l’orientation spatiale, et plus particulièrement la capacité à reconnaître une forme en 2D intriquée dans un motif complexe. Il utilise des figures de Gottschaldt et vise à mesurer la flexibilité perceptive (Thurstone et Jeffrey, 1965). Il présente 49 questions pour lesquelles le répondant doit indiquer si un stimulus visuel est présent dans quatre motifs complexes (voir image ci-dessous). Certaines formes sont présentées en perspective linéaire, i.e. qui ne conserve pas les parallélismes et les distances, et d’autres en perspective axonométrique. Certaines questions acceptent plusieurs réponses. L’épreuve est limitée à dix minutes et les instructions précisent qu’il n’est pas attendu que le test soit terminé dans le temps imparti. La taille et l’orientation des stimuli sont conservées lorsqu’ils sont intriqués dans les motifs complexes. Les réponses erronées bénéficient de points négatifs, pour rectifier les bonnes réponses obtenues en devinant. La performance à ce test est corrélée aux stratégies de résolution de problèmes spatiaux (Gages, 1994).

Exemple de question posée dans le test. Description détaillée ci-dessous.
Exemple de question posée dans le test

Disponibilité

Ce test n’est actuellement pas disponible.

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Purdue Spatial Visualization Test: Visualization of Views

Un test psychométrique pour mesurer la capacité à reconnaître mentalement un objet en 3D — Traduction du test d’évaluation sur papier de Guay (1976)

Logo du projet EXAPP3D, expérimenter l’apprentissage par problèmes et projets via la conception 3D

Niveaux

Adultes, post-baccalauréat

Action/Projet associé(e)

Contact

Présentation

L’objectif de ce test psychométrique est de mesurer l’orientation spatiale, et plus particulièrement la capacité à reconnaître un objet en 3D représenté selon différentes orientations. C’est un QCM composé de 30 questions visant à évaluer la capacité à imaginer ce à quoi ressemble un objet en 3D à partir de différents points de vue. Pour ce faire, les questions présentent un objet que l’on doit imaginer flotter au milieu d’un cube de verre (voir image ci-dessous). Un point noir indique le sommet à partir duquel il faut s’imaginer observer l’objet, de manière à choisir la représentation, parmi les cinq proposées, qui y correspond. Les questions sont constituées de vues isométriques d’objets présentent des surfaces planes, inclinées ou non, obliques et cylindriques. La performance à ce test est corrélée à la performance dans l’apprentissage de la robotique (Liu et al., 2013).

Exemple de question posée dans le test. Description détaillée ci-dessous.
Exemple de question posée dans le test

Disponibilité

Ce test n’est actuellement pas disponible.

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Revised Purdue Spatial Visualization Tests: Visualization of Rotations

Un test psychométrique pour mesurer la capacité à transformer mentalement la totalité d’un objet en 2D ou en 3D — Traduction du test d’évaluation sur papier de Yoon (2011) avec accord de l’auteure

Logo du projet EXAPP3D, expérimenter l’apprentissage par problèmes et projets via la conception 3D

Niveaux

À partir de 13 ans

Action/Projet associé(e)

Contact

Présentation

L’objectif de ce test psychométrique est de mesurer la rotation mentale, c’est-à-dire la capacité à transformer la totalité d’un objet en 2D ou en 3D. Ce test à choix unique comporte trente questions présentant un objet en 3D dans une première position, puis dans une seconde (voir image ci-dessous). Les instructions indiquent que le sujet doit identifier la séquence de rotations suivie par l’objet, la mémoriser pour l’appliquer à un deuxième objet et identifier la bonne réponse parmi les cinq proposées. Les rotations sont réalisées selon des multiples de 90°, selon une symétrie axiale, suivant les directions principales de la pièce si on pose un repère direct. Les objets présentent des surfaces planes, inclinées ou non, obliques et cylindriques. Les questions sont organisées par ordre de difficulté croissante. Il est sans limite de temps, afin de mesurer le réel niveau d’habileté spatiale des répondants : la pression d’un temps limite influence la performance des répondants et provoquent des disparités liées au genre défavorables aux femmes. C’est un QCM composé de 30 questions. Les scores sont corrélés à la performance académique en première d’année d’écoles d’ingénieurs (Charles et al., 2019).

Exemple de question posée dans le test. Description détaillée ci-dessous.
Exemple de question posée dans le test

Disponibilité

Ce test est soumis à copyrights. Il est cependant disponible auprès de l’auteure uniquement dans le cadre de travaux de recherche.

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Mental Cutting Test

Un test psychométrique pour mesurer la capacité à réaliser mentalement des transformations spatiales — Traduction française du test d’évaluation sur papier du College Entrance Examination Board (1939)

Logo du projet EXAPP3D, expérimenter l’apprentissage par problèmes et projets via la conception 3D

Niveaux

Adultes, post-baccalauréat

Action/Projet associé(e)

Contact

Présentation

L’objectif de ce test psychométrique est de mesurer la transformation mentale, c’est-à-dire la capacité à transformer mentalement une partie d’un objet en 2D ou en 3D. Chaque question présente un solide en 3D et un plan de coupe le traversant (voir image ci-dessous). Le sujet doit alors choisir la réponse présentant la coupe transversale résultante parmi les cinq choix proposés. Le test, limité à vingt minutes, comporte vingt-cinq questions réparties en deux catégories : une partie des questions est résolue en identifiant la forme de la section, l’autre en identifiant la forme de la section et en tenant compte des mesures, notamment des segments et des angles (Tsutsumi et al., 1999). Ces choix peuvent s’effectuer en transformant mentalement un objet en 3D représenté par une vue isométrique en une forme en 2D. Les scores sont corrélés à la capacité à utiliser un modeleur volumique efficacement en études d’ingénierie et de technologie (Sorby, 1999 ; Steinhauer, 2016) et à la performance académique en première d’année d’écoles d’ingénieurs (Charles et al., 2019).

Exemple de question posée dans le test. Description détaillée ci-dessous.
Exemple de question posée dans le test

Disponibilité

Ce test n’est actuellement pas disponible.

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Projet METAL

Méthodes Et Traces Au service de l’Apprentissage des Langues

Le projet e-FRAN METAL (Méthodes et Traces au service de l’apprentissage des Langues) vise à accompagner la transformation numérique des établissements scolaires français par la conception de nouveaux outils d’intelligence artificielle (fouille de données, apprentissage automatique, traitement automatique de la langue ou de la parole). Les recherches s’appuient sur une équipe multidisciplinaire et s’organisent autour de deux axes principaux : (1) conception, développement et évaluation d’outils de suivi pédagogique individualisé et multidisciplinaire destinés aux élèves ou aux enseignants (Learning Analytics) et (2) conception et développement de technologies innovantes pour un apprentissage personnalisé des langues à l’écrit (grammaire française) et à l’oral (prononciation de langues vivantes). Les résultats sont à la fois scientifiques et technologiques : un plan de collecte de traces d’usage éthique, un entrepôt de données pour les données éducatives ;  un baromètre éducatif pour motiver les élèves dans leur apprentissage ;  un tableau de bord pour accompagner les enseignants en leur fournissant des recommandations engageantes pour les élèves ;  un système de recommandation compatible avec l’entrepôt de données ; une étude des données oculométriques ; la génération semi-automatique d’exercices de grammaire française ; la prononciation de l’allemand par une tête parlante et la reconnaissance des prononciations de l’élève. 

Responsable projet :
Anne BOYER

Quelques chiffres

Académie de Nancy-Metz

1 334 K€ de subventions

16 collèges
1 lycée professionnel
328
élèves

Carte de France indiquant les départements impliqués dans le projet. Description détaillée ci-dessous.

Résultats obtenus

Le projet METAL a produit les outils suivants : 1) un entrepôt de données METALrs permettant le stockage de données éducatives ; 2) un baromètre éducatif co-conçu avec des collégiens, intégrant un algorithme innovant capable d’identifier les motifs comportementaux fréquents des apprenants baptisé G_SPM et un nouvel algorithme de recommandation de ressources éducatives à l’élève « au bon moment » ; 3) un tableau de bord « enseignants » développé suite à une co-conception réalisée en partenariat avec le projet e-FRAN e-Tac. Il intègre des algorithmes innovants de mesure et prédiction automatiques de l’effort de l’apprenant et un nouveau modèle de recommandations maximisant l’effort des apprenants en leur proposant d’effectuer les bonnes activités au bon moment ; 4) un corpus de données physiologiques et comportementales, subjectives et de performance de 120 collégiens de 6 collèges de la région effectuant différentes activités d’apprentissage ; 5) un corpus pour 158 collégiens (81 filles, 77 garçons) de Meurthe-et-Moselle issus de 4 établissements et munis de lunettes d’eye-tracking de traces collectées lors d’une expérience d’apprentissage de l’Esperanto ; 6) la génération semi-automatique d’exercices de grammaire française en fonction d’un but pédagogique, du niveau de l’apprenant, voire de contraintes spécifiées par l’enseignant. L’outil repose sur des méthodes neuronales pour la génération de phrases ; 7) la prononciation d’une langue vivante étrangère par une tête parlante virtuelle 3D et la reconnaissance des prononciations de l’élève, avec le développement d’un professeur virtuel (tête parlante parlant allemand) et des techniques d’évaluation de la prononciation. Une plateforme d’apprentissage des langues sur le web comprenant les deux applications a été développée.

Préconisations

Des préconisations seront énoncées à la fin du projet.

Prolongements du projet

Les recherches et les développements réalisés dans le cadre du projet METAL ont conduit à différentes actions comme notamment :

  1. Le projet LOLA (Laboratoire Ouvert en Learning Analytics), soutenu en particulier par le MENJS, exploite les travaux autour de METALrs pour proposer un environnement sécurisé de partage de données et d’évaluation d’algorithmes de Learning Analytics pour la recherche et le développement. L’entrepôt de données éducatives et les méthodes d’évaluations développées dans LOLA sont à la base des travaux menés par le LORIA dans le projet ERASMUS + AI4T.
  2. Des thèses poursuivent, complètent ou approfondissent des travaux initiés dans METAL. Citons par exemple la thèse financée par le rectorat Nancy-Metz sur la recommandation multi-échelle de ressources éducatives.
  3. Les outils développés dans METAL seront expérimentés en situation réelle dans le cadre des e-lab mis en place dans le projet FEDER PLANETE, en collaboration avec l’académie Nancy-Metz.
  4. Une réflexion sur la possible création d’une start-up autour de l’exerciseur de la grammaire française est en cours avec les services concernés.
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Thèses

La simplification de textes comme outil pour améliorer la fluidité et la compréhension de lecture chez les enfants à l’école primaire

Ludivine JAVOUREY-DREVET

Niveaux

Du CE1 au CM

 

 

 

 

 

Public

Enseignant(e)s d’élémentaire et professionnel(le)s de l’éducation tel(le)s que les orthophonistes ou personnes travaillant dans le cadre d’aide aux apprentissages en lecture et compréhension

Contact

Action/Projet associé(e)

Ressource(s) associée(s)

Non renseigné pour le moment

À quelles questions cette étude tente-t-elle de répondre ?

La maitrise de la lecture est un enjeu social majeur. La compréhension d’un texte nécessite de rapidement aller de la reconnaissance des mots à l’élaboration d’une représentation mentale du texte, en s’appuyant sur des analyses linguistiques et des idées venant du texte, en lien avec les connaissances du monde. Dans ce travail de recherche, nous avons étudié dans quelle mesure la simplification de textes pouvait faciliter la lecture et la compréhension de deux types de textes : des textes narratifs et des documentaires scientifiques. La simplification consiste à réduire la complexité d’un texte tout en conservant les informations et le sens original (Siddharthan, 2014). La simplification de textes s’opère à différents niveaux linguistiques : lexical, morphosyntaxique et discursif. Son but est de rendre les textes plus lisibles tout en préservant leur contenu original (Saggion, 2017). Les jeunes lecteurs sont dans une phase décisive d’acquisition des processus de reconnaissance des mots écrits qui est centrale pour la compréhension. Notre problématique était donc la suivante : « Est-ce que la simplification de textes littéraires et de documentaires scientifiques peut améliorer la fluidité et la compréhension en lecture chez des élèves français entre 7 et 9 ans ? ».

Pour atteindre notre objectif, nous avons réalisé trois grandes études qui répondent à cinq questions de recherche :
Question 1 (étude 1) : La simplification de textes peut-elle améliorer la fluidité de lecture et la compréhension de deux types de textes, narratifs et documentaires ?
Question 2 (étude 1) : Est-ce que les compétences initiales des élèves modulent l’effet de la simplification de textes ?
Question 3 (étude1) : Quels facteurs textuels expliquent l’amélioration des compétences en lecture en termes de vitesse et de compréhension chez les lecteurs ?
Question 4 (étude 2) : Est-ce qu’un niveau de simplification, lexical versus syntaxique, est plus bénéfique que l’autre ? Ces niveaux de simplification sont-ils additifs ?
Question 5 (étude 3) : Est-ce qu’un entrainement de trois mois avec des lectures de textes simplifiés ou originaux permet d’augmenter le niveau de fluidité et/ou de compréhension en lecture notamment chez les élèves faibles lecteurs ? Ces études ont permis la création de deux ressources qui sont accessibles librement : le corpus de textes ALECTOR1 et un livre interactif, « Hibou »2.

Pourquoi ces questions sont-elles pertinentes ?

Comme le suggèrent les enquêtes internationales (PISA, Chabanon et al., 2019 ; PIRLS, Mullis et al., 2017), le niveau de compréhension de textes des enfants français est préoccupant. Étudier le développement des compétences générales en lecture des élèves entre 7 et 9 ans constitue un enjeu majeur car ils sont dans une phase décisive d’acquisition des processus de reconnaissance des mots écrits. La simplification de textes semble une piste intéressante pour les élèves, en particulier pour ceux qui rencontrent des difficultés. Elle pourrait potentiellement restaurer un plaisir à la lecture qui encouragerait une exposition aux textes écrits, laquelle est facteur de progression. En effet, c’est au cours de cette période que les élèves entrent dans la phase de l’auto-apprentissage (Share, 1995 ; Ziegler et al., 2014) et développent l’automatisation de la lecture et des stratégies en compréhension de textes (Bianco et Lima, 2017 ; Willingham, 2006). La simplification de textes pourrait améliorer la compréhension afin de faire entrer les faibles lecteurs dans le cercle vertueux de l’auto-apprentissage. Ce mécanisme est activé lorsque l’enfant utilise les associations graphèmes-phonèmes maitrisées pour décoder les mots. Pour chaque décodage réussi s’activent en mémoire la forme phonologique et la forme sémantique du mot, donnant ainsi l’occasion de mémoriser la représentation orthographique de ce mot et conduisant à un renforcement du mécanisme de décodage (c’est-à-dire, un développement de la connaissance des règles de conversion graphèmes-phonèmes). Cet apprentissage implicite supplée l’apprentissage explicite grâce au renforcement de la lecture par la lecture. En effet, les lectures successives renforcent le processus de décodage qui devient de plus en plus performant, permettant une reconnaissance plus rapide de la forme orthographique des mots — et, de fait, un accès plus rapide à leur forme phonologique —, diminuant ainsi le coût cognitif alloué au décodage. Ainsi, l’enfant va être capable de mobiliser de plus en plus de ressources cognitives pour la compréhension de ce qu’il lit plutôt qu’au décodage proprement dit (Sprenger-Charolles et Ziegler, 2019). La compréhension nécessite de nombreuses ressources telles que les connaissances langagières, les connaissances culturelles et les efficiences cognitives (mémoire, attention, raisonnement, fonctions exécutives, capacités visuelles) (Bianco, 2016). De plus, le type de texte influence la compréhension ; les textes narratifs sont plus facilement compris que les textes informatifs dont les sujets traités dépendent davantage de connaissances du monde précises (Best et al., 2008 ; McNamara et al., 2011). Le vocabulaire spécifique des documentaires scientifiques, souvent inconnu des jeunes lecteurs, est difficile à adapter car spécialisé (Marin et al., 2007). Ces textes informatifs sont aussi moins fréquemment rencontrés à l’école (Duke, 2000).

À travers notre première question de recherche, nous souhaitions savoir si la simplification de textes permet d’améliorer la fluidité de la lecture et la compréhension de deux types de textes. La démarche de simplification de textes vise à transformer un texte original en un texte simplifié afin de le rendre plus accessible à un public-cible considéré comme ayant des difficultés de lecture et/ou de compréhension, comme par exemple les lecteurs aphasiques (Carroll et al., 1998), les adultes illettrés (Aluísio et Gasperin, 2010), ou les apprenants en langue seconde (Keshavarz et al., 2007). Nous avons fait l’hypothèse que les effets de la simplification pouvaient diminuer entre le CE1 et le CM1 puisque le facteur « décodage » est de moins en moins prédominant dans la fluidité (Kim et Wagner, 2015) et dans la compréhension en lecture (Morais, 1993).

Notre deuxième question de recherche vise à déterminer si les compétences initiales des élèves peuvent moduler l’effet bénéfique de la simplification de textes. Nous avons fait l’hypothèse que la simplification devrait être davantage bénéfique pour les élèves ayant un faible niveau de lecture. La simplification de textes pourrait aider les faibles décodeurs notamment par le remplacement de mots par des synonymes plus fréquents dont les relations grapho-phonémiques sont plus régulières (Gala et Ziegler, 2016).

Notre troisième question de recherche concerne les facteurs textuels qui expliqueraient les bénéfices apportés en termes de vitesse et de compréhension chez les lecteurs. Nous avons étudié trois séries de variables qui distinguent les textes simplifiés des textes originaux : lexicales, morphologiques et syntaxiques. Nous avons fait l’hypothèse que les facteurs tels que la longueur des mots, leur fréquence, la suppression de pronominalisation et de morphologie verbale seraient les plus discriminants entre les versions originale et simplifiée. En effet, ces variables ont un poids important dans les formules de lisibilité (Gala et al., 2020 ; Todirascu et al., 2013).

À travers notre quatrième question de recherche, nous avons étudié si un niveau de simplification — lexical versus syntaxique versus lexico-syntaxique — était plus efficace que les autres pour la fluidité et la compréhension. Notre objectif était de comparer les effets de la simplification de textes suivant chacun des trois niveaux (c’est-à-dire, lexical, syntaxique et lexico-syntaxique). En nous basant sur les résultats de Safari et al. (2017), nous avons fait l’hypothèse que le facteur lexical serait aussi important que le facteur syntaxique et que la simplification lexico-syntaxique serait la plus efficace supposant une additivité des bénéfices apportés par chaque niveau de simplification. Enfin, notre cinquième question de recherche est de savoir si le niveau de fluidité et/ou de compréhension de lecture d’un élève, notamment faible lecteur, pourrait s’améliorer après un entrainement de trois mois en lecture avec des textes simplifiés ou originaux. Nous nous sommes intéressés aux effets de généralisation de la lecture de textes simplifiés. Nous avons fait l’hypothèse qu’un entrainement à la lecture de textes simplifiés devrait permettre à des faibles lecteurs d’entrer dans le cercle vertueux de l’auto-apprentissage (Share, 1995) et d’augmenter leurs capacités de compréhension de manière générale (effet de transfert ou de généralisation).

Quelle méthodologie de recherche a-t-on utilisée ?

Afin de répondre à nos différentes questions de recherche, nous avons mené une série de trois études. Chaque étude comprenait deux phases :

  • la phase de tests individuels dont le but était d’obtenir une variété de mesures langagières et cognitives pour chaque élève telles que la conscience phonémique, la lecture à voix haute, etc.
  • la phase de lecture en classe sur tablette durant laquelle, les élèves ont utilisé le modèle d’iBook via l’application « Hibou » pour 1/ lire silencieusement des textes (simplifiés ou originaux) et 2/ réaliser des tâches de compréhension de textes (QCM et résumés à trous à compléter, à partir d’une liste de mots proposés). Pour chaque étude et pour chaque élève, la fluidité de lecture a été évaluée en calculant le temps de lecture moyen par mot et le niveau de compréhension des textes lus a été évalué grâce au pourcentage de réponses correctes aux QCM et dans les résumés à trous. Dans les classes, les professeurs ont choisi des organisations pédagogiques différentes : en rallye-lecture, sur des temps de lecture en autonomie, lors des Activités Pédagogiques Complémentaires et souvent en suivant un rythme régulier (deux temps par semaine ; 15 minutes par jour…).

Notre première étude nous a permis de répondre à nos questions de recherche 1, 2 et 3. Dans cette optique, nous avons suivi 138 élèves sur 3 ans, du CE1 au CM1, impliquant ainsi 22 enseignants de 6 écoles du Var. À travers notre première question, notre objectif était d’examiner les effets de la simplification au cours de l’apprentissage de la lecture et du développement des compétences associées. Chaque année, nous avons réalisé les deux phases expérimentales ; chaque élève a été exposé à 20 textes littéraires (10 originaux et 10 simplifiés) et 20 textes documentaires scientifiques (10 originaux et 10 simplifiés) ainsi qu’aux tâches de compréhension associées. Au cours des 3 années, chaque élève a ainsi lu 60 textes originaux et 60 textes simplifiés dont 30 littéraires et 30 documentaires. Enfin, la programmation de la lecture des textes a été randomisée et contrôlée.

Afin de traiter notre deuxième question visant à déterminer si les compétences initiales des élèves pourraient moduler l’effet bénéfique de la simplification de textes, nous avons recherché quelles seraient les variables cognitives ou langagières qui expliqueraient les gains en vitesse de lecture et les gains en compréhension. Chaque année, au mois de janvier, les élèves ont passé une dizaine de tests cognitifs et langagiers. Les tests réalisés concernent : la conscience phonémique, évaluée avec la batterie Evalec (Sprenger-Charolles et al., 2010) ; la lecture à haute voix évaluée avec la version française du Test d’efficacité en lecture de mots (TOWRE) adapté au français par Gentaz et ses collègues (2015) ; le vocabulaire, évalué à l’aide du Test de Vocabulaire Actif/Passif (TVAP) de Deltour et Hupkens (1980) ; la compréhension orale, évaluée avec l’Épreuve de Compréhension Syntaxico-Sémantique Étalonnée (ECOSSE) développée par Lecocq (1996) ; la mémoire de travail, évaluée avec les tests Digit Span (nombres répétés)de Wechsler (2004) ; l’intelligence non verbale, évaluée avec le test des matrices progressives de Raven(1998) ; la conscience morphologique, évaluée via une tâche d’achèvement de phrase (Casalis et al., 2004) ; la reconnaissance visuelle des mots, évaluée avec le Test d’identification de mots écrits (Timé3) développé par Écalle (2006) ; l’orthographe morphologique et la grammaire, évaluées avec le test d’orthographe normalisé du français « Langage oral — Langage écrit — Mémoire, Attention test » (L2MA, 2ème édition, Chevrie-Muller et al., 2010) ; la dénomination rapide automatisée (RAN) ; et le traitement des chaines de caractères via la recherche d’une lettre cible dans une série de consonnes (Ziegler et al., 2008 ; Ziegler et al., 2010).

Pour traiter notre troisième question concernant les facteurs textuels qui expliqueraient les bénéfices apportés en termes de vitesse et de compréhension chez les lecteurs, nous avons commencé avec un ensemble de 406 variables textuelles développées par François (2011). Un grand nombre de ces variables sont des variantes les unes des autres et mesurent donc des propriétés de textes similaires (par exemple, diverses mesures de la fréquence des mots). Chaque année, nous avons sélectionné les variables les plus discriminantes entre les deux versions : originale et simplifiée, pour les 60 textes originaux (10 narratifs et 10 documentaires scientifiques pour chacune des trois années de l’étude). Cette procédure a abouti à une sélection de 22 variables qui peuvent être organisées en trois familles : lexicale, morphologique et syntaxique. Les analyses ont été faites pour chaque niveau scolaire (CE1-CE2-CM1).

Notre deuxième étude — permettant de répondre à notre quatrième question — avait pour objectif de comparer les effets d’une simplification lexicale vs syntaxique vs lexico-syntaxique. Cette étude incluait trois groupes d’élèves de CE1 qui n’ont pas participé à la première étude. La phase de tests individuels nous a permis d’évaluer le niveau des élèves en reconnaissance visuelle de mots via le test d’identification de mots écrits (Timé 3) ainsi que l’orthographe morphologique et la grammaire (L2MA). Au cours de la phase de lecture en classe, les élèves ont lu 5 textes narratifs et 5 documentaires scientifiques, autant de textes originaux que de simplifiés. Le premier groupe (Lex) comportait 118 élèves qui ont lu des textes originaux et des textes simplifiés uniquement au niveau lexical ; le deuxième groupe (Syntax) comportait 51 élèves qui ont lu des textes originaux et des textes simplifiés uniquement au niveau syntaxique ; le troisième groupe (LexSyntax) comportait 83 élèves qui ont lu des textes originaux et des textes simplifiés sur deux niveaux, lexical et syntaxique.

Enfin, notre troisième étude avait pour objectif d’évaluer les bénéfices apportés par un entrainement de trois mois à la lecture de textes simplifiés ou originaux au niveau de la fluidité et/ou de la compréhension en lecture, notamment chez les élèves faibles lecteurs (question 5). Nous avons réalisé les mêmes tests que dans la première étude auxquels ont été ajoutés une épreuve de fluence issue d’une étude sur la compréhension développée dans le cadre de l’ANR Devcomp (Bianco et al., 2014), et le test des Cloches élaboré par Gauthier et al. (1989). Pour répondre à notre question de recherche, nous avons proposé un entrainement de lectures sur tablettes à deux groupes d’élèves de CE2. Un groupe de 65 élèves qui n’a lu que des textes simplifiés sur trois niveaux (lexical, syntaxique et discursif ) et un groupe de 61 élèves qui a lu ces mêmes textes uniquement en version originale. Le groupe témoin (« business-as-usual ») comptait 62 élèves qui ont fait les mêmes pré et post-tests sans bénéficier d’un entrainement spécifique de lectures sur tablette avec nos textes. Les pré et post-tests de lectures étaient constitués de deux textes, « fictionnel et technique » selon Bentolila et Richaudeau (1989), tirés du fichier Le Moniteur de lecture CE2, chaque test étant suivi d’un QCM comprenant 10 questions de compréhension.

Quels résultats a-t-on obtenus ?

Les résultats de la première étude, incluant les trois premières questions de recherche, montrent que la simplification de textes a été bénéfique pour la fluidité et la compréhension sur les trois années, entre le CE1 et le CM1, pour la majorité des élèves et pour les deux types de textes (littéraires et documentaires scientifiques). Cela suggère que la simplification peut être efficace sur l’ensemble du cursus scolaire élémentaire (Question 1). Concernant la compréhension en lecture, la simplification a été profitable pour l’ensemble des élèves et ce quel que soit le type de textes. Cependant, la compréhension des textes scientifiques, même simplifiés, reste toujours plus difficile à appréhender que celle des textes littéraires. La simplification de textes n’agit pas directement sur la compréhension de textes mais sur les facteurs qui influencent la compréhension, comme la reconnaissance de mots, le vocabulaire, la morphosyntaxe et la production d’inférences. La simplification de textes agit sur les variables textuelles, telles que la fréquence des mots, la longueur des phrases ou la réduction du niveau de complexité d’un texte donné, variables qui influencent les facteurs impliqués dans la compréhension. Concernant la fluidité de lecture, les faibles lecteurs en CE1 ont davantage tiré parti de la simplification (Javourey-Drevet et al., 2020). Ce sont les élèves ayant un faible niveau initial en vocabulaire en CE1 qui ont le plus bénéficié de la simplification au cours des trois années d’expérimentation (Question 2). Les élèves ayant le plus bénéficié de la simplification au cours des trois années d’expérimentation sont ceux qui avaient des difficultés initiales en phonologie, en lecture à haute voix de mots familiers, en vocabulaire et en orthographe morphologique. Enfin, nos résultats sont conformes à ceux rapportés par Gentaz et al. (2015) qui montrent que les différences observées dans les compétences en compréhension de textes chez les élèves français de CP sont expliquées par les quatre prédicteurs suivants (du plus fort au plus faible) : les compétences de décodage, la compréhension orale, le vocabulaire et la conscience phonémique.

Concernant les facteurs textuels qui pourraient expliquer l’amélioration des compétences en lecture (vitesse et compréhension), les faibles connaissances en vocabulaire pourraient être la cause de difficultés de traitement au niveau de l’écrit. Les enfants qui ont du mal à produire des inférences sont aussi moins en mesure d’utiliser le contexte pour découvrir la signification de nouveaux mots (Cain et al., 2004). Les mécanismes de compréhension sont activés en s’appuyant sur les compétences linguistiques du lecteur dont le vocabulaire et l’orthographe morphologique font partie (Perfetti et al., 2010). Nos résultats, consistants avec ceux rapportés dans la littérature, montrent que le gain en compréhension de lecture grâce à la simplification de textes peut être expliqué par l’utilisation d’adjectifs et de mots plus fréquents dans les textes simplifiés et le remplacement des pronoms par leurs référents (Brouwers et al., 2014). La simplification permet la rencontre de mots qui sont pour le lecteur de haute qualité lexicale (Perfeffi, 2007) alors qu’en conservant le mot du texte original le lecteur n’aurait peut-être pas eu accès au sens du mot (Question 3).

Dans la deuxième étude (Question 4), nous avons comparé les effets de la simplification sur plusieurs niveaux : lexical, syntaxique, lexico-syntaxique auprès d’élèves en CE1. Nos résultats sont différents de ceux de l’étude menée en langue anglaise par Safari et Mohaghegh Montazeri (2017) qui a montré que le groupe ayant bénéficié des simplifications lexicales et syntaxiques combinées — donc une simplification lexico-syntaxique — a obtenu les meilleures performances. Les résultats que nous avons obtenus indiquent que les trois niveaux de simplification ont des effets équivalents sur la fluidité de lecture. En ce qui concerne la compréhension des textes lus, les trois niveaux de simplification aident, de façon comparable, à la compréhension des textes narratifs mais pas à celle des documentaires scientifiques. Cela s’explique par la nature du texte qui influence la façon dont le lecteur va intégrer les informations explicites du texte, c’est-à-dire, en faisant appel à ses connaissances antérieures (Wolfe, 2005). Par ailleurs, la complexité conceptuelle des mots et leur mise en relation rend la compréhension des textes informatifs plus difficile (Hiebert et Cervetti, 2012).

Dans la troisième étude (Question 5), notre analyse s’est portée sur un effet possible de généralisation. Concernant la fluidité de lecture, la lecture sur trois mois de textes originaux ou simplifiés a été bénéfique pour l’ensemble des élèves par rapport aux élèves du groupe témoin qui n’ont pas suivi d’entrainement. De plus, les élèves ayant des difficultés en lecture de mots à haute voix et en intelligence non verbale ont plus particulièrement bénéficié de l’entrainement. Concernant la compréhension en lecture, aucun bénéfice spécifique lié à l’entrainement à la lecture des textes originaux ou simplifiés proposés sur tablette, n’a été relevé. Cela peut s’expliquer par le fait que le décodage et la compréhension ne sont pas directement liés comme décrit dans le triangle Décodage-Vocabulaire-Compréhension (Perfetti et al., 2010). Pour aider les élèves à progresser en compréhension il est important de travailler le vocabulaire et les différents aspects de la langue. Ce constat montre les limites du dispositif proposé et l’importance de l’enseignement des stratégies de compréhension (Lima et al., 2016).

Que dois-je retenir de cette étude pour ma pratique ?

  • La simplification de textes améliore la fluidité de lecture des élèves ayant un faible niveau initial en vocabulaire et améliore les compétences en compréhension des élèves ayant de faibles performances en phonologie, orthographe, vitesse de lecture à haute voix et vocabulaire. Ces résultats soulignent l’importance d’adapter le matériel de lecture aux besoins des élèves (Kendeou et al., 2014).
  • La simplification de textes, qui peut porter sur les niveaux lexical, syntaxique et discursif, est bénéfique pour la compréhension et la fluidité de lecture des textes narratifs, mais aussi des textes documentaires.
  • Un entrainement à la lecture de textes simplifiés ne semble pas plus efficace pour la fluidité de lecture, qu’un entrainement à la lecture de textes originaux. De plus, aucun de ces deux entrainements ne permet d’améliorer la compréhension, qui dépend de nombreux autres facteurs que la seule fluidité de lecture.
  • Deux outils numériques, résultat d’un travail d’équipes pluridisciplinaires (sciences du langage, sciences de l’éducation, sciences cognitives) ont été développés dans le cadre de cette recherche et sont accessibles librement¹,² : le corpus de textes ALECTOR utilisé pour l’ensemble des études, et l’application « Hibou » utilisée par les élèves lors des expérimentations présentées dans les trois études. L’utilisation des outils créés répond à la liberté des professeurs qui peuvent les proposer dans la classe selon des choix d’organisations pédagogiques différentes. La première ressource numérique, le corpus ALECTOR réalisé dans le cadre du projet est constitué de 79 textes. L’interface, permet de choisir un texte et sa version adaptée (simplifiée) en fonction de différents critères (difficulté du texte, niveau, genre textuel et nombre de mots). Chaque texte est accompagné d’un questionnaire de compréhension (QCM). Il est possible de choisir d’augmenter la taille de la police, l’interligne et l’espacement entre les caractères pour aider les lecteurs en difficultés (Zorzi et al., 2012). Les professionnels accompagnant les enfants dans l’apprentissage de la lecture peuvent utiliser ces textes et leurs questionnaires téléchargés, sur papier ou en version numérique (Android ou iOS). La seconde ressource numérique, le livre interactif « Hibou », propose gratuitement 69 textes en version originale ou simplifiée, ainsi que les questions et les résumés, sous forme d’application ludique. Dans le cadre de la recherche, environ 600 élèves ont utilisé l’application « Hibou » sur les trois années d’expérimentation. Depuis la fin des expérimentations, l’application, uniquement sous format iOS, propose également des jeux de décision lexicale (présentation visuelle de mots et pseudo-mots à catégoriser). Un développement pour une version ouverte à d’autres systèmes d’exploitation est envisagé. L’enfant peut choisir l’espacement de caractères qui lui convient le mieux, une fois ce paramètre fixé, il peut néanmoins être changé à tout moment. Plusieurs livres sont téléchargeables dans différentes couleurs afin que chaque enfant utilisant le même iPad ou grand iPhone ou ordinateur puisse avoir son propre livre avec ses étoiles et ses trophées. Au travers de l’application « Hibou », l’enfant peut prendre conscience, en autonomie, de ce qu’il sait réaliser, de ce qu’il sait déjà. Il enrichit ses connaissances et peut même auto-évaluer ses progrès grâce au système d’évaluation par étoiles. Pour autant, autour des activités engagées, un dialogue pédagogique permettra de renforcer et valoriser les connaissances rencontrées par le lecteur dans l’application. Actuellement cette application, recommandée par le Conseil Scientifique de l’Éducation Nationale, est utilisée au quotidien en situation classe. Sur le plan pédagogique, l’utilisation des outils créés et validés par les résultats des différentes études, en permettant d’adapter les textes aux besoins de l’élève, pourrait soutenir l’entrée d’un plus grand nombre d’élèves dans le cercle vertueux de l’auto-apprentissage. Le but de ces ressources numériques gratuites est de permettre à l’ensemble de la communauté éducative d’accéder à un panel plus important de supports d’entrainement à la lecture adaptables aux besoins des lecteurs, grâce à l’espacement des caractères et à la proposition des textes en version simplifiée.

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